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Cécile Djunga
D’origine congolaise et née en Belgique il y a 30 ans, Cécile Djunga mène de front sa carrière d’humoriste, de comédienne et de présentatrice télé, elle a récemment rejoint l’équipe de France Télévision pour faire renaître de ses cendres l’émission culte «C’est pas sorcier». Loin d’oublier son amour pour la scène, elle revêtit presque tous les jours son costume d’humoriste avec une présence hors du commun et une énergie rare. Défendant les valeurs auxquelles elle est attachée à chaque instant, sa prestation n’est pas sans faire écho à son one-woman show, « presque célèbre » dont elle a fêté la centième le 22 janvier 2020.
Le message de tolérance qu’elle fait passer depuis des années dans sa vie, mais également sur scène a pris un sens tout particulier l’année passée, lorsque Cécile témoigne sur les réseaux sociaux des agressions verbales racistes dont elle a fait l’objet.
Après l’indignation, l’action, Cécile débarque depuis peu comme présentatrice vedette de l’émission « Culture Club » sur la nouvelle chaine Tipik de la RTBF.
Serge Aimé Coulibaly
Serge Aimé Coulibaly est un danseur, chorégraphe et acteur burkinabé vivant en Belgique. Né à Bobo Dioulasso le 12 mars 1972, il travaille en Europe et internationalement depuis 2002. Il est le fondateur et le directeur artistique de la compagnie de danse Faso danse théâtre, ainsi que de ANKATA, un laboratoire de recherche, création et production des arts de la scène .
En 1998, il est choisi pour chorégraphier le spectacle d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations, et en 1999 celle de l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)1.
En 2004, le metteur en scène Rachael Swain fait appel à lui pour mener en Australie un travail de recherche artistique, dont l’objet est de mettre en relation les danses aborigènes traditionnelles avec la danse contemporaine. De ce travail il tire en 2009 le spectacle Burning Daylight, fruit d’une collaboration avec la Marrugeku Company
En 2016, Serge Aimé Coulibaly signe le spectacle Kalakuta Republik. Inspirée de la vie de Fela Kuti, cette œuvre est saluée par la critique suite à son passage au festival d’Avignon Ce succès est confirmé par une longue tournée européenne et africaine jusqu’en 2019
Serge Aimé Coulibaly enseigne également des conférences et workshops autour de la danse contemporaine et de l’engagement citoyen dans la pratique artistique.
Defustel Djoko
Defustel Ndjoko est LE phénomène mode de ces 5 dernières années. Né à Baham au Cameroun, ce Bamiléké de 44 ans a vite quitté le cocon familial pour s’aventurer dans le monde du travail, alors qu’il n’avait plus les moyens de financer ses études. Il s’envole pour Bruxelles à 24 ans et devient quelques années plus tard, une icône internationale de la mode italienne.
Ni sapeur, ni Dandy, mais passionné du vêtement, et de l’élégance, il est devenu égérie de grandes marques et depuis peu, sa ligne de chemise, « Defustel » a vu le jour. En 2017, il faisait la couverture de l’édition italienne du magazine « The players ». Avec la célèbre marque de lunette Mondeliani, defustelle propose des montures adaptées aux nez de type africain. « Mondeliani by defustel Ndjoko ». Le chausseur Roberto Botticelli se joint à lui , Minardi et les bijoux Quinto Ego également ; son ascension fulgurante va emmener Defustel à porter les chaussettes du pape ! eh oui, Gammarelli, la maison italienne qui habille les monsieurs du vatican ont trouvé collaboration avec monsieur Defustel Djoko !
Aimé Mpané
Né dans une famille d’artistes à Kinshasa / Congo en 1968, Mpane enseigne à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Diplômé en Sculpture et Peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, il poursuit sa formation artistique à l’École de la Cambre à Bruxelles. Outre l’exposition «Kinshasa. Stadt der Bilder / Le surréel congo » à Dortmund (Allemagne) en 2012, il a également organisé de nombreuses autres expositions, dont« Dialogue Lubumbashi-Kinshasa-Liège »au Musée d’Art Moderne à Liège en 2007. «Africa for Africa» au Palais des Beaux-Arts (BOZAR) à Bruxelles en 2003 et «Africa Sana – panorama de la peinture congolaise» au Quai Antoine Ier à Monaco en 2000-2001.
Il a remporté plusieurs prix d’art, dont le premier prix de la Fondation Blanchère à la Biennale d’art contemporain africain de Dakar au Sénégal, le premier prix de la foire d’art «libre’art» à Libramont / Belgique, en 2006, et la Dorothy et Herbert Prix Vogel à Washigton DC (États-Unis) en 2012.
Il a fait de nombreuses expositions en RDC, en Belgique, France, Allemagne, Suisse, Cuba…
L’art d’Aimé Mpane aborde principalement l’héritage et les traces du colonialisme
En Afrique. Malgré toutes les atrocités auxquelles Mpane fait allusion dans ses œuvres, la teneur de son art n’est jamais l’apitoiement sur soi. Il fait appel à la solidarité du genre humain et la conscience collective (historique). Ses œuvres parlent d’espoir, de courage, d’empathie et endurance.
Vivant entre la Belgique et le Congo, Mpané expérimente des mariages entre peintures et installations multidisciplinaires, développant des processus originaux alliant savoir-faire traditionnel et savoir contemporain. Ses œuvres combinent le côté brut des arts dits « premiers» avec un engagement politique qui dénonce fortement les ombres et la lumière de notre condition humaine. Son travail s’articule autour du concept de restauration tout en prêchant la dignité humaine au sens universel, sans accepter la notion de réparation. Son approche va au-delà de la fixation. « Vous pouvez réparer une fissure dans une maison et demain elle réapparaîtra ailleurs. Vous devez aller en profondeur et restaurer ce qui a été séparé et détruit. C’est plus qu’une blessure, c’est l’inconscient collectif”.
Isnelle Da Silveira
Née au Sénégal aux indépendances, Isnelle vit depuis en Belgique où elle est performeuse depuis 1979.
Autodidacte et pratiquant la danse et le chant, le coaching et les rencontres en univers carcéral, Isnelle a toujours suivi ses intuitions en développant ses talents au fil du temps, à travers les expériences de vie. Isnelle a collaboré entre autres avec, Alain Platel, Sidi Larbi Cherkaoui, Mark Tompkins, Marylin Mazur, Jon Balke, Kaat De Windt, Véronique Delmelle, et bien d’autres belles personnalités…
Comédienne des planchées, elle a été remarquable dans sa superbe interprétation de Nina Simone dans la piece Nina Lisa en 2020, où elle mêle naturellement la chanson et le récit. .
Nganji Mutiri
Né au Congo en 1980, Nganji Mutiri vit à Bukavu avant de s’installer en Belgique en 1997. Diplômé en Commerce extérieur, il travaille deux ans pour une multinaltionale et cinq ans dans le secteur bancaire. Après son projet photographique et poétique « L’Art d’Etre Humain « , il quitte le secteur bancaire pour se consacrer à son art, du moins à ses arts, car Nganji touche à tout. Ecriture, jeu d’acteur, photographie, réalisation. Il co-réalise notamment le documentaire « Un Autre Visage », destiné à répondre au manque de représentation de la diversité afro-subsaharienne dans les médias belges.
Nganji a également illustré sur le site internet de CNN une partie de l’article « Megacities as you’ve never seen them before « . Il a signé des couvertures d’ouvrages et affiches de film. Tout récemment encore, il exposait durant cinq mois, plusieurs portraits inédits pour l’inauguration de la station de prémétro Bourse-Grand-Place à Bruxelles.
Maïmouna Doucouré
Maïmouna Doucouré est née à Paris. Son deuxième film, Maman(s), a été présenté dans plus de 200 festivals et a remporté près de 60 prix internationaux et obtient le César 2017 du Meilleur court métrage.
En août 2020, le long métrage « Mignonnes » sort sur les écrans. Il évoque l’hypersexualisation des pré-adolescentes, à travers l’histoire d’Amy, 11 ans, qui intègre à Paris un groupe de danseuses de sa génération. En raison de sa thématique, il fait l’objet d’une vive polémique.
Laetitia Mampaka
Mademoiselle Laetitia MAMPAKA, finaliste du Grand Oral de France 2, nous fera l’honneur et le plaisir d’ouvrir le bal avec un discours.
À 24 ans, la Montoise a une vie bien remplie. Étudiante en droit, cette jeune humoriste est également coach en éloquence.
Élue championne européenne d’éloquence en 2017, cette passionnée d’art oratoire totalise pas moins de 8 titres nationaux comme internationaux. Ancienne coach TEDx, celle que la presse surnomme » reine de l’éloquence » fait désormais partie du top 3 des meilleurs orateurs de France.
Aujourd’hui, elle partage le fruit de ses expériences au travers de conférences et de cours d’art oratoire.
Zora Snake
Tejeutsa Zobel Raoul, dit Zora Snake est l’avenir de la danse africaine et afro contemporaine. Installé en Belgique depuis peu, Zora Snake est danseur, chorégraphe, performeur, le natif de l’ouest Cameroun est passé d’un art exutoire, échappatoire aux conditions extrêmes du quotidien d’un jeune camerounais, à de la peinture scénique d’une société mondiale qui le révulse. Il cherche, dans ses performances à contester les préjugés absurdes et les idéologies mortifères de notre époque.
Dans son récent spectacle, « transfrontalier », Zora aborde avec profondeur et violence, les questions des migrations en exposant son corps aux espoirs, douleurs et obstacles jalonnant le parcours d’un migrant. Conçue comme une « enquête artistique », cette performance dansée interroge les frontières réelles et imaginaires, géographiques et mentales, aussi bien en Europe qu’en Afrique.
Zora a reçu en 2019 le prix Acogny d’or au Burkina Faso, récompensant le meilleur jeune chorégraphe africain. Sa danse proprement dite est un mélange de Hip-hop et de danse traditionnelle. Son talent de danseur inné, combiné à ses fortes attaches culturelles et mystiques Bantu-Bamiléké font de lui un artiste exceptionnel, rêveur, créatif, humaniste et révolutionnaire.
Yellow Straps
YellowStraps a été créé par deux frères autodidactes belges (Alban et Yvan Murenzi), puisant les influences de leurs voyages très tôt. Né au Rwanda, élevé en Ouganda et vivant depuis dans le melting-pot de Bruxelles.
Leur style particulier, mélangeant le jazz, la soul, le hip-hop et la musique électronique.
En 2014, le groupe a remporté le prix de l’artiste le plus prometteur à Redbull Elektropedia. 2016 est l’année où ils sortent «MELLOW», un premier album en collaboration avec le célèbre producteur Le Motel.
En 2018, la troisième sortie de YellowStraps, «BLAME», est sortie sur Majestic Casual Records.
Du premier EP repris par le Dj LEFTO préféré de la Belgique à jouer régulièrement sur de plus en plus de scènes, dans des lieux renommés tels que: Botanique, Ancienne Belgique, Het Depot, De Vooruit, Arenberg, Muziekodroom et aussi des festivals célèbres comme le Dour Festival, Pukkelpop, Horst Festival, Les Ardentes, Brussels Summer Festival, etc.
Le duo a maintenant totalisé plus d’un million de stream pour l’EP «Blame» sur Spotify de YellowStraps et un nouveau single «ROSE» sorti en juin 2019 sur ColorsxStudios. Leur discographie correspond à 5 millions d’écoutes sur toutes les plateformes.
Les principales chaînes Youtube (Majestic Casual, The Sound You Need, College Music, etc.) et les blogs musicaux internationaux tels que Complex, Earmilk ou Highclouds, ont déjà repris les sorties du duo à ce jour.
Lisette Lombe
Artiste plurielle, passe-frontières, Lisette Lombé s’anime à travers des pratiques poétiques, scéniques, plastiques, militantes et pédagogiques. D’origine congolaise et née en 1978, ses espaces d’écriture et de luttes s’appuient sur sa propre chair métissée, son parcours de femme, de mère, d’enseignante. Co-fondatrice du Collectif L-SLAM, elle a été faite Citoyenne d’Honneur de la Ville de Liège en 2017 pour sa démarche d’artiviste et d’ambassadrice du slam aux quatre coins de la Francophonie.
Enseignante, romaniste, diplômée en médiation, Lisette écrit et fait écrire depuis plus d’une dizaine d’années. Autrice de « la Magie du burn-out » en 2017, puis de « Black words », en 2019, son troisième livre et premier roman intitulé « Vénus Poética » est paru le 14 février de cette année 2020.
Fredy Massamba
Pendant un moment, il chantait et dansait dans la rue ou dans certains chœurs. Puis il s’est transformé en un artiste de scène génuine. Après plusieurs tournées mondiales avec «Les Tambours de Brazza», de nombreuses collaborations avec Zap Mama, Didier Awadi, Manou Gallo et après avoir eu des rencontres fracassantes aux USA avec Bilal, Mos Def et The Roots. Dans sa musique, il parle en Afro-européen, de sa vie, de son parcours, de sa musique, de ses influences mais aussi de l’amour et de la lutte. Étiré entre l’Afrique et l’Europe, le congo et la Belgique, il partage avec nous sa culture à deux visages. Sa musique est un doux mélange de soul, de hip hop, de funk et de chants africains. Il chante en kikongo et lingala et ses paroles parlent droit à nos cœurs. Avec batterie, basse, claviers et percussions claquantes sur scène, sa voix incroyable sonne très bien comme un instrument à part entière. Maintenant, laissez la musique jouer….
Café Congo – Gia Abrassart
Café Congo, est un lieu culturel de référence où de pose de réflexions sur les relations belgo-congolaises actuelles et passées. Cet espace tantôt éphémère, tantôt fixe, est témoin de la vitalité artistique congolaise. Sa promotrice Gia Abrassar, infatigable militante, intellectuelle et femme de terrain, agit depuis plus de 10 ans dans la poursuite des réflexions actives sur l’expression noire en Belgique.
Conférences, expositions, débats, spectacles, édition, restauration, Café congo rassemble et nourri les corps et les esprits contre vents et marrées dans un esprit, afroculturel et inclusif !